De DJ à propriétaire d’une entreprise qui tond 45 pelouses par jour : I-Care Landscapers fête ses 15 ans d’existence
Rob Corporon a travaillé à son compte en tant que DJ et promoteur de salles pendant plus de dix ans avant que l’entretien des pelouses ne devienne son nouveau gagne-pain.
« J’empruntais la tondeuse autoportée de mon père et j’utilisais mon véhicule sur lequel figurait l’inscription “Music Man DJ”. Les gens trouvaient ça drôle et me demandaient : « Tu joues de la musique pour le gazon, c’est ça? », lorsque j’étais en train de travailler, se souvient Rob.
Comme il avait déjà fait quelques travaux d’aménagement paysager dans les années 90, Rob a décidé de publier, en mai 2008, une annonce dans The Vanguard, dans laquelle il offrait ses services de tonte de gazon. En juillet de la même année, il avait enregistré son entreprise et tondait 55 pelouses. Cet été-là, il a fondé I-Care Landscapers.
« La tonte des pelouses représente l’essentiel de nos activités », explique Rob. « Nous avons déjà tondu un nombre record de 45 pelouses en une seule journée, en haute saison, pour un profit total de 5 500 $. »
Au cours des cinq dernières années, l’entreprise a élargi son offre de services. Elle propose maintenant des services d’aménagement paysager traditionnels – restauration et pose de pelouses, taille de haies, nettoyage de plates-bandes. L’équipe d’I-Care est généralement composée de quatre employés (jusqu’à dix en haute saison).
L’entreprise, qui, au départ, desservait surtout la ville de Yarmouth (où résident 80 % des clients actuels d’I-Care), dessert aussi Lakeport, Pleasant Valley et les collectivités situées dans un rayon de 25 km. Lorsque Rob a déménagé ses bureaux sur la rue principale de Yarmouth, en 2015, son volume d’activités a triplé.
L’entreprise possède trois camions, sur lesquels figurent des décalcomanies, qu’elle utilise pour réaliser les principaux travaux de tonte, ainsi que 12 taille-bordures et de nombreuses tondeuses provenant de Topline Industrial Sales. L’équipement de qualité coûte cher.
« J’ai appris très vite qu’il faut dépenser de l’argent pour pouvoir en gagner », explique Rob.
La CBDC a octroyé un prêt commercial à Rob pour l’aider à payer les coûts liés à l’équipement.
« Je suis allé à la CBDC – je n’ai jamais eu de problème avec eux », explique-t-il. « On ne m’a jamais refusé ce que je demandais. J’en suis reconnaissant. »
I-Care Landscapers est en affaires depuis 15 ans : quelle est la prochaine étape?
« J’aimerais maintenir les activités actuelles », déclare Rob. « Jusqu’à présent, tout va bien. Ce serait bien d’obtenir quelques contrats supplémentaires. »