Illuminer les sourires : le parcours inspirant de Grand Falls Dental Hygiene
Deux collègues devenues partenaires d’affaires ont illuminé les sourires de la population de Grand-Sault grâce au succès de leur clinique d’hygiène dentaire.
Les copropriétaires, Mika Dionne et Sonia Cyr, ont ouvert Grand Falls Dental Hygiene en novembre 2021 après avoir travaillé sans relâche pour réaliser leurs rêves entrepreneuriaux.
« J’ai toujours voulu être ma propre patronne et avoir ma propre clientèle, et je savais qu’à Grand-Sault, il y avait un besoin pour ce service. C’est pour ça qu’on a choisi de le faire ici, dans ma ville natale », explique Mika.
Les deux femmes se sont rencontrées en 2017 lorsque Mika a commencé sa carrière dans un cabinet dentaire à Edmundston, où Sonia travaillait depuis près de 20 ans.
Sonia a formé Mika sur le terrain, et elles ont développé une belle complicité en travaillant dans des salles voisines. Mika a commencé à partager avec Sonia son aspiration à ouvrir un jour sa propre clinique d’hygiène dentaire.
Bien que Sonia possédait déjà son certificat pour travailler comme hygiéniste dentaire indépendante, elle n’était pas convaincue que la gestion d’une entreprise était la voie qui lui conviendrait.
« Je me sentais bien avec mon patron. Ça faisait 22 ans que je travaillais avec lui. J’avais un bon salaire, une bonne équipe », raconte Sonia en parlant de ses hésitations.
Cependant, plus Mika parlait du fonctionnement de l’entreprise et de la demande pour des services d’hygiène dentaire à Grand-Sault, plus Sonia pouvait se voir faire le saut, tant vers la communauté que vers la propriété d’une entreprise.
« Je me suis dit que j’allais essayer, et c’est tout. Et je suis très heureuse. Très reconnaissante et heureuse », partage Sonia à propos de sa décision.
En 2020, elles ont entamé leur parcours entrepreneurial, Mika obtenant d’abord son certificat pour devenir hygiéniste dentaire indépendante.
Sonia avait consulté la CBDC plusieurs années auparavant lorsqu’elle avait obtenu son certificat, mais elle n’avait pas poursuivi l’idée d’une entreprise à ce moment-là.
« Quand Mika m’a dit qu’elle voulait démarrer une entreprise avec moi, je lui ai dit qu’on devait aller voir la CBDC », raconte Sonia.
Elles ont commencé à chercher un local et ont contacté la CBDC Victoria Madawaska-Sud pour les guider dans l’élaboration d’un plan d’affaires et dans les étapes initiales de la création de leur entreprise.
Le début du projet a été rempli de hauts et de bas : trouver des emplacements potentiels, concevoir des plans d’aménagement et de rénovation, seulement pour voir les bâtiments loués ou vendus à d’autres personnes.
« Parfois, on était découragées, mais on n’a jamais abandonné », dit Mika. « C’est une chose importante : ne jamais abandonner et croire en soi, car quand on veut vraiment faire quelque chose, c’est possible. »
Une fois qu’elles ont trouvé l’emplacement parfait sur le boulevard Broadway, les partenaires ont fait une demande de prêt à la CBDC Victoria Madawaska-Sud pour rénover l’espace et acheter de l’équipement majeur.
Elles ont également bénéficié du Programme d’Aide au travail indépendant, ce qui a facilité la transition financière vers la gestion d’une entreprise.
« Ça nous a vraiment rassurées », explique Mika à propos du programme. « Sans ça, ça aurait été très difficile et stressant. »
Dès le début, elles ont fait beaucoup de promotion pour attirer des clients : des médias sociaux aux dépliants en passant par des visites porte-à-porte et dans les écoles et garderies.
« On s’est fait connaître pour que les gens sachent qu’on était là », dit Mika.
Malgré la promotion, démarrer pendant la pandémie de COVID-19 a ajouté des défis supplémentaires à leur parcours entrepreneurial. Après deux premiers mois chargés, les mesures sanitaires en vigueur à l’époque ont entraîné une baisse des rendez-vous pendant deux mois avant que les activités reprennent leur rythme.
« Après ça, tout a bien été », raconte Sonia. « Maintenant, on est pleines. Si vous voulez un rendez-vous… on prend des réservations six mois d’avance. »
Jusqu’à récemment, le duo s'occupait de tous les aspects de l’entreprise, de la prise de rendez-vous à la stérilisation des outils. Elles viennent d’embaucher leur première employée – une adjointe administrative – et envisagent à agrandir leur clinique à Grand-Sault avec davantage d’hygiénistes dans le futur.
Avec le succès qu’elles connaissent localement, Sonia et Mika aspirent à ouvrir des cliniques dans d’autres régions de la province pour répondre à la demande.
« Je recommanderais de travailler avec la CBDC à quiconque veut ouvrir une entreprise », dit Mika.
« Nous n’aurions pas pu le faire sans eux. »