Tout arrive pour une raison. C’est ainsi qu’Andrea Miller conçoit la vie et, plus particulièrement, les dernières années de sa vie.

En 2020, comme tant d’autres, Andrea a perdu son emploi pendant la pandémie de la COVID-19. À l’époque, elle était anéantie à l’idée de quitter une carrière qu’elle a mis des années à construire. Tout en envisageant les prochaines étapes, elle n’était pas sûre de ce à quoi le prochain chapitre pourrait ressembler.

Lancer sa propre entreprise a toujours été une idée qu’Andrea avait en tête, mais elle savait qu’il y avait des risques. De façon inattendue, les étoiles se sont soudainement alignées. Elle faisait ses courses dans l’un de ses magasins préférés qui vendaient des œuvres d’art fabriquées dans la région. Elle demande en passant au propriétaire s’il a déjà pensé à vendre son magasin. Neuf mois plus tard, Andrea était la nouvelle et fière propriétaire.

Deux semaines après avoir reçu les clés, elle avait repensé, restructuré et rebaptisé la boutique pour en faire un havre de paix où l’on trouve des œuvres d’art exceptionnelles réalisées par des artisans locaux. Le commerce The Artisan District, situé sur la rue Queen au centre-ville de Fredericton, est maintenant le centre d’intérêt et la passion d’Andrea.

« J’ai réuni une collection d’objets d’artisanat en bois, de poterie, de verrerie, de peintures, d’ouvrages en métal, d’art en fibre et bien plus encore, explique Mme Miller. J’ai choisi des artistes de partout dans les Maritimes et je me concentre non seulement sur leurs œuvres, mais aussi sur leur personnalité. »

Elle note qu’au cours des dernières années, les artisans ont eu des difficultés et elle souhaite les aider à se faire connaître en présentant leurs œuvres dans sa boutique. 

« En ce moment, je travaille avec environ 70 artistes de toutes sortes qui ont des talents exceptionnels et de belles pièces que je peux exposer de manière agréable, accessible et esthétique pour que les clients puissent les parcourir. »

Mme Miller se décrit elle-même comme une bâtisseuse de relations, ce qui convient très bien à sa nouvelle entreprise. Elle aime entretenir des relations tant avec sa clientèle qu’avec les artistes. 

« Il faut qu’il y ait une bonne adéquation, dit-elle. J’éprouve autant de joie à vendre une œuvre d’art à 21 dollars qu’à vendre une création d’un prix plus élevé, parce que, en fin de compte, c’est ce que le client ou la cliente veut et j’ai joué un rôle pour lui apporter de la joie. »

Elle dit avoir eu des attentes modestes avant de se lancer et d’ouvrir la boutique, mais les affaires vont très bien depuis l’ouverture en septembre 2021.

« Le public s’est vraiment manifesté pour soutenir les entreprises locales comme la mienne, et les artistes locaux qui représentent notre région. »

Lorsqu’elle a pris la décision de lancer sa propre entreprise, elle a trouvé la CBDC du Sud‑Ouest, qui a contribué à atténuer les difficultés de croissance liées au lancement de sa propre entreprise. Elle a pu obtenir des ressources pour alléger le fardeau financier, ainsi que du soutien pour chaque étape et obstacle qu’elle a rencontré en cours de route. 

« Le Programme d’Aide au Travail indépendant m’a énormément aidée, déclare Mme Miller. Il y avait divers programmes et experts en affaires qui étaient disponibles pour m’aider et me guider tout au long du processus et ces personnes se souciaient vraiment de ma réussite. »

« J’aime pouvoir aider nos artistes locaux à faire connaître leurs merveilleuses œuvres au public et j’aide mes clients et clientes à trouver l’objet si particulier qui les rend heureux. Cela m’apporte de la joie. »

Lorsque vous vous arrêtez dans The Artisan District, votre visite comprendra un accueil chaleureux et amical d’Andrea et de son fidèle compagnon, le chien Dory. Vous serez ensuite entraîné dans une expérience visuelle, tactile et sensorielle distincte qui vous permettra aussi d’apprécier et de connaître les artisans locaux et leurs œuvres.

« Je suis ravie de continuer à développer mon entreprise et à soutenir davantage d’artisans créatifs et innovants de la région, indique Mme Miller. Et je sais que la CBDC du Sud-Ouest sera toujours prête à encourager mes idées, et je lui en suis très reconnaissante. Je n’aurais pas pu réaliser tout cela sans cet organisme. »