Rhéal Caissie
Rhéal Caissie connaît son vin et sa bière Et avec raison, puisqu’il est propriétaire et opérateur de Brew Chez Nous, un magasin d’articles de vin et de bière au centre-ville de Shediac. Il tient boutique dans un simple atelier de quatre cents pieds carres ou il offre des trousses de fabrication de vin et de bière et toutes sortes d’articles s’y rapportant.
Selon que vos goûts penchent vers les chardonnays ou les chirazs australiens, les sauvignons blancs californiens ou les barolos et les chiantis italiens, M. Caissie les a tous, en plus des bières basses (lagers), des bières anglaises (ales) et des vins panaches. Sans parler des bouchons, des étiquettes et de l’équipement d’embouteillage, la panoplie complète pour fabriquer son vin et sa bière
“Ce fut tout un apprentissage” mentionne-t-il a propos de la fabrication du vin et de diriger une entreprise.
Cet entrepreneur de trente ans a commence a fabriquer son propre vin il y a plusieurs années et ouvrit son magasin l’année dernière.
“J’ai vu une occasion puis, je me suis dit: je devais aussi bien démarrer ma propre entreprise et travailler a mon propre compte”. Il s’interrogea sur son passe-temps, la fabrication du vin, et s’aperçut que ses amis et ses connaissances en faisaient autant. Mais eux, tout comme lui, devaient voyager à Moncton et Dieppe pour se procurer leurs matériaux. Bingo! Pourquoi ne pas rapprocher tout ça d’ici.
Il vit ceci comme “une bonne occasion”. Ses clients paraissent partager cette opinion. Des personnes comme Raymond Doiron, qui vient y prendre un brin de jasette et un café. “Je suis chef cuisinier à l’institut de Memramcook. Fabriquer du vin est mon passe-temps” explique M. Doiron.
“Une bonne cuvée est en partie de l’art. Ce n’est pas un procède difficile et il y a de petits trucs par-ci par-la” affirme Raymond Doiron. Cela implique également beaucoup de stérilisation d’équipement et de bouteilles. Tout comme bon nombre d’adeptes, il donne beaucoup de vin, vu qu’une trousse produit environ vingt-trois litres de vin, ou environ 30 bouteilles. Messieurs Doiron et Caissie parlent même de semer diverses variétés de raison “comme expérience” disent-ils.
Puis, il y a des gens comme Ian Ferguson, qui fabrique du vin depuis six ans. “Brew Chez Nous est plus près d’ou j’habite et je connais Rhéal depuis longtemps alors je l’encourage. Je sais que son produit est aussi bon que ce que j’achetais avant, c’est donc pratique” dit Ferguson.
Il préfère fabriquer son propre vin plutôt que de l’acheter. “Produire une bouteille coûte environs de 2$ a 3,50$ par bouteille, et j’obtiens la même qualité que si je paierais 15$ a la régie des alcools. Mes amis l’ont essaye et l’ont aime.”
De l’avis de Rhéal, la route allant a des clients satisfaits a débute par un voyage a Vancouver qui se transforma en séjour prolonge. Il a commence par y travailler pour une chaîne nationale de vente au détail, gravissant les échelons jusqu’a ce qu’il devienne un coordonnateur des appareils ménagers. “S’occuper des clients, c’est une affaire de service et les contenter et ça me stimulait” dit-il de son expérience.
Apres plusieurs années à l’extérieur et un mouvement d’emploi, l’attrait des Maritimes était simplement trop intense, alors il s’en revint et pondit son idée. Les gens de la CBDC Westmorland Albert, (une corporation de développement communautaire) aimèrent ce qu’ils virent dans son plan d’entreprise lorsqu’il leur fit appel pour un financement.
“Rhéal s’est trouve un créneau de marche” dit Karen Robinson, directrice générale de la CBDC. “Il avait de l’enthousiasme et des connaissances en plus d’un bon plan d’affaires, alors nous étions heureux de l’aider”.
Un client acquis contente Rhéal. “Mes amis me soutiennent. Ils reviennent, de même que les gens qui étaient des étrangers au début mais ne le sont plus. Ils se sentent confortables et confiants d’acheter à Brew Chez Nous. La plupart ont beaucoup de questions. S’ils ont des problèmes, je les règles.”
Il y a des avantages indirects, a part d’avoir un client satisfait. “Certains me donnent une bouteille de vin pour y goûter et ça ne vient même pas d’une de mes trousses! Certains m’offrent une bouteille en disant: “Essaie celle-ci” et nous échangeons des bouteilles. Pourquoi pas échanger du vin avec un client” lance-t-il en riant.